Dimanche 22 septembre de 12h à 16h, les commerçants répondent à l’ « Appel à Tartes » lancé à l’occasion du Grand bavardage. Les restaurateurs se mettent aux fourneaux et vous proposent des tartes salées et sucrées inspirées par les thèmes des spectacles et les artistes participant au Grand bavardage.
Ces créations originales (l’Orientale, la Végétarienne, la Lorraine, l’Africaine, etc…) seront vendues dans les établissements ouverts à cette occasion et dans le stand gourmand installé sur la Canebière.
Un bar à « Tartes » est installé sur la Canebière en face de la rue du Théâtre Français dès 10h et jusqu’à 16h, on s’y ravitaillera en boissons et tartes salées ou sucrées à petit prix.
Le Green Bear Coffee ouvre exceptionnellement dimanche son restaurant et sa terrasse. Il vous réserve ses tartes, jus de fruits et desserts bios à consommer tout au long de la journée .
L’After du Bavardage
La rue du théâtre se métamorphose avec « Comédia » une fresque réalisée par l’artiste RUSS en hommage au Théâtre du Gymnase. Venez prolonger le bavardage en suivant les danseurs de la rue du Tango. A partir de 17h vous serez accueillis en musique par le trio jazz Thierry Maucci. Un thé à la menthe est offert par l’association des commerçants.
Jazz, swing et blues, tapas du monde composeront l’after de cette journée avec la complicité de Burger & Coffee / Le Ness / Le Théâtre / Le Lily’s.
Les recettes
La pâte à tarte « maison » recommandée par nos cuisiniers. Facile, idéale avec des légumes, c’est la pâte brisée.
Pâte brisée
250 g de farine (un mélange de farines est possible comme de les parfumer avec du thym du romarin)
125 g de beurre
50 ml d’eau froide
1 jaune d’oeuf
1 cuillère à café de sel
Mélanger la farine avec le sel, le beurre. Travailler ce mélange, ajouter l’eau et l’oeuf. Mélanger à nouveau pour obtenir une pâte homogène. Laisser reposer au frais pendant une heure ou deux avant d’étaler au rouleau la préparation.
La Végétarienne de Michel : une tarte au courgettes et menthe
La Diva de Patrice : une tarte au trois chocolat et poire
L’Orientale de Foued : une tarte carottes, cumin et citron confit
Le Grand bavardage…
vaste banquet artistique conviant plus de mille personnes à une tablée de trois cents mètres de long. Artistes et compagnies marseillaises vont en faire vivre chacun une partie, vont inviter à leur table, la transformer en scène ou en tréteaux, y faire entendre les palabres et la tchache si emblématiques de Marseille. Les spectateurs, convives de ce banquet atypique, iront d’une table à l’autre écouter les saveurs contées par nos artistes bavards, dont l’ensemble composera une partition foisonnante, dans un joyeux chaos. Et toutes les 30 minutes, ce Grand bavardage sera secoué par une volée de cloches, un déboulé d’acrobates ou un passage des artistes à manger «Ilotopiens», jusqu’au grand démontage final, en balais, en danse et en mouvement. Happenings, joutes théâtrales, contes orientaux ou des Comores, chant lyrique ou populaire, leGrand bavardage mêle 20 spectacles, créations d’artistes partageant la Canebière transformée en table géante, qui rendent hommage avec les mots aux saveurs de la table.
Ils s’invitent à table !Vincent Audat et l’improbable quartet Les assis (mandol, bandjo, wood goumbri, kajon et voix) nous convient à leur table qui prend la forme d’un ring : le ring de la vie, dans un va-et-vient symphonique des corps : Eros, symphonies end Boum Boum.
Happening de joutes contées, poèmes, tirades et textes de théâtre ponctués par la cora, le bavardage du conteur Abdoulaye Diop Dany, Agit’Art, reconstitue sur la table l’ambiance de l’arbre à palabres à l’heure du thé.
Adila Carles, alias La Diva Renversante, est une soprano à l’univers fantasmagorique. Elle mêle habilement comédie et opéra. Elle nous invite à sa table, pour un bavardage chanté, lyrique et drôle.
Le bavardage de l’Agence de Voyages Imaginaires est placé sous le signe de la beauté animale, de l’esthétique et de la fascination. Accompagnés de leur animal fétiche (cochon nain, poule sultane, lapin angora…), des conteurs/dompteurs haut perchés sur leurs talons aiguilles, en costards excentriques, raconteront, en musique, la vie et les soins apportés à leur petit compagnon non imaginaire.
Farid Chebout, comédien-improvisateur, raconteur d’histoires et beau parleur à ses heures renoue avec une tradition arabe malheureusement disparue, celle de l’«Insulteur Public», à travers les Sublimes paroles d’Abou’l-Qâsim al Tamînî, convié à un banquet pour disputer ses compagnons de table, brocarder le ridicule, près de l’an mil à Baghdâd.
Les plats canailles sont à l’honneur à la table du conteur Jean Guillon où les ogres, les disettes et les banquets parsèmeront les aventures palpitantes d’héroïnes et de héros, des histoires à se lécher les doigts et pas de choix dans la date, une seule : celle duGrand bavardage et du Chapati !
À la table de l’Agence Monik LéZart, quatre serveurs-chroniqueurs découpent l’actualité, la mettent sur le billot, dénervent ce qui énerve, l’attendrissent et l’assaisonnent sans vergogne : c’est Bavard, oiseau, chocolat ! Au menu : salade d’actualité de saison et ses orateurs taquins en entrée, joute de brèves de Canard aux chroniqueurs fourrés à la feuille de chou en plat principal, et en dessert une petite pièce montée de nouvelles mouillées au théâtre !
Chez la compagnie No Tunes International, la table est mise, le service peut commencer – enfin presque – les serveurs s’attendent au «coup de feu»… Les serveurs, ils servent, ils desservent, vont-ils servir ? Est-ce qu’ils servent ?!!! Ça dépendra de leurs humeurs, de leurs humours. Et bien sûr de la « clientèle ». On dit souvent que le « client est roi », avec nos Serveurs, rien n’est moins sûr…
Sylviane Simonet et Marie-Pierre Hoareau nous invitent à une joûte théâtrale autour de l’art d’aimer et l’art des mets : Bonbons piment. Deux femmes s’emparent de la table de façon drolatique et vigoureuse pour y débattre ardemment de ce qui pimente l’existence. Histoires de cœur, histoires de ventre.
Ahamada Smis, compositeur franco-comorien, conçoit unbavardage des Origines, emprunt de culture swahilie. Entouré de deux multi-instrumentistes rencontrés dans l’Océan Indien, Mohamed Issa Matona de Zanzibar et Attoumane Soubira des Comores, il fait le récit du quotidien de ces insulaires nés du mariage entre l’Afrique et l’Orient.
La compagnie Tandaim, sous la houlette de la metteure en scène Alexandra Tobelaim, propose deux bavardages : Un homme seul et Une table à trois.Un homme seul Une sirène sortie de l’eau, Une seiche qui se prépare au soleil. Un homme qui cuisine seul. La mer, les souvenirs. Mais à quoi donc la cuisine le relie-t-elle ?
À table ! Combien de fois nous l’avons entendue, cette injonction. Combien de fois nous l’avons hurlée avec plus ou moins d’agacement. Venez donc à notre table, pour voir comment l’on s’y tient, comment elle se prépare, et ce qu’on y prépare. À table !
Quand il s’agit de se mettre à table, les mots se font la belle et l’esprit tourne autour du pot. Passage à tablas, le bavardage du poète Jean-Georges Tartare, y remédie. Mais ici pas de menottes attachées au radiateur et le bottin est remplacé par le dictionnaire des rimes pour composer des aveux d’amour, de haines et de tout ce que les convives auront à vomir au profit de la poésie chantée.
La compagnie Théâtre de Cuisine place au bout de la longue table du Grand bavardage, tout en haut de la Canebière, la passerelle de La photo officielle : le meilleur point de vue. En un clic, sur la plateforme, là haut, elle offre l’assurance de la photo officielle du Grand bavardage. Elle vaudra cher en 2033.
La compagnie ilotopie approche cette grande table canebièresque du Grand bavardage comme un cérémonial des goûts nouveaux, à travers une nourriture portée par l’acteur, intégrée à l’acteur, incitant un « public cannibale » à oser se servir sur « l’autre », creuser l’acteur, frotter l’acteur, sucer l’acteur. L’intensité des goûts prendra le pas sur la quantité ; pas de satiété, juste une faim consommatoire : la faim des apôtres.
Les danseurs de La Rue du Tango composeront un final aux couleurs du tango.
Et d’autres…