Trente-sept ans après l’exposition itinérante « L’Autriche présente Hundertwasser aux continents », ayant eu pour point d’étape le musée Cantini en 1975, l’artiste polonais revient à Marseille pour une exposition événement au centre de la Vieille Charité. Tout l’été, les oeuvres du peintre-architecte Friedensreich ­Hundertwasser prendront possession des quatre salles du rez-de-chaussée, ainsi qu’une partie du centre ville et du cours Belsunce.
­Cette exposition, dédiée au travail de l’artiste polonais, vise à rendre compte de la pluridisciplinarité et de l’envergure de son oeuvre hors norme. Près d’une centaine de pièces sera exposée : des peintures, des oeuvres graphiques, un ensemble exceptionnel de gravures et de tapisseries, ainsi qu’une maquette présentée dans la chapelle de Pierre Puget. Des oeuvres seront également exposées dans d’autres lieux du centre-ville et plus d’une dizaine d’immeubles seront recouverts de bâches imprimées d’une oeuvre de l’artiste. L’inauguration aura lieu jeudi 26 avril à 18h30 à la Vieille Charité. Cette exposition est organisée par la Ville de Marseille et l’association « Viens ! à Marseille », en partenariat avec la Fondation Hundertwasser de Vienne. Elle s’inscrit dans un projet plus large de revalorisation des quartiers du centre ville, plus précisément, du périmètre autour du cours Belsunce. Les 20 000 habitants du quartier sont directement impliqués dans le projet !
Un artiste d’envergure internationale, accessible à tous
 
« Quand je peins, je rêve. Quand mon rêve a pris fin, je ne me rappelle plus ce dont j’ai rêvé. Mais le tableau reste, le tableau est la moisson du rêve », écrivait Friedensreich Hundertwasser lorsqu’il évoquait son travail. La richesse de ces oeuvres singulières s’illustrent dans des domaines variés : peinture, architecture, performance et arts décoratifs. Tout au long de sa vie et de sa carrière d’artiste, il n’a cessé d’inventer son propre univers, un univers social écologique et transformable par tous. Reposant sur l’épanouissement de la vision humaine, l’oeuvre d’Hundertwasser a été diffusée dans le monde entier par le biais d’expositions historiques, de publications phares et de performances qui ont marquées l’histoire de l’art et de l’architecture. L’association « Viens ! à Marseille » a porté son choix tout naturellement sur cet artiste puisque sa démarche artistique était cohérente avec le projet de revalorisation du quartier Belsunce. En effet, l’oeuvre d’Hundertwasser s’inscrit dans une philosophie et une approche durable du quartier urbain : l’habitat et l’environnement avec, au centre, l’homme. Accessible à tous publics, la vision de l’artiste permet, par sa diversité, de développer en parallèle de l’exposition de nombreux projets.
Les événements parallèles
Parallèlement à l’exposition, la bibliothèque de l’Alcazar proposera une exposition itinérante de livres et de posters originaux d’Hundertwasser. Les visiteurs pourront feuilleter et lire une partie des livres écrits par l’artiste. L’exposition itinérante fera étape à la bibliothèque du Panier (du 27 avril au 26 mai), à l’Alcazar (du 29 mai au 8 août) et au Merlan (du 9 août au 9 septembre). Le local de la rue Lucien Gaillard, situé juste à côté du Grand Magasin, exposera une centaine de timbres-postaux originaux de l’artiste. Le visiteur pourra, à l’aide d’une loupe, explorer ces tableaux miniatures. Afin d’impliquer la population marseillaise, l’équipe de « Viens ! à Marseille » du cours Belsunce et les thésards en botanique ont convié 100 femmes du quartier à participer à un projet autour du thème des fenêtres, si cher à Hundertwasser. Il s’agit de motiver les habitants et commerçants du quartier à fleurir un maximum de fenêtres. Objectif : créer un parcours de 600 fenêtres en fleurs du cours Belsunce à la place Puget. Les associations de Belsunce participeront aussi aux ateliers d’art floral, situés dans la serre du Grand Magasin. Enfin, dans le cadre du projet « Viens ! à Marseille » porté par la municipalité, maternelles, collèges, lycées se sont impliqués. Aujourd’hui, huit écoles travaillent sur différents aspects de la vie artistique d’Hundertwasser à savoir la peinture, l’architecture, les timbres, l’écologie… Les enfants de l’école maternelle « Les jardins de l’empereur », à Ajaccio, exposeront à Marseille le travail qu’ils ont effectué autour d’une des idées de l’artiste autrichien : le timbre. Les enfants ont réalisé des oeuvres graphiques autour de la fonction et de la méthaphore du timbre chez Hundertwasser.

  Zoom sur Hundertwasser et son univers coloré Né le 15 décembre 1928 à Vienne, Fredrich Stowasser expérimente dès sa jeunesse l’aquarelle et le pastel. Autodidacte, il développe très tôt son propre univers pictural, marqué par l’épanouissement de la couleur. Lorsqu’il quitte l’Académie de Vienne, il s’invente un nom d’artiste aussi farfelu et créatif que son univers : c’est la naissance artistique de « Friedensreich Hundertwasser », qui se traduit littéralement par « Le royaume de la paix (aux) cent eaux ». Proche de la nature, c’est un artiste-chaman libre penseur. L’année 1953 marque un tournant dans sa carrière avec l’apparition de sa première spirale qui deviendra la source principale de son oeuvre. Forme élémentaire par excellence, cette spirale devient un motif symbolique, évoquant l’épanouissement de la vie, « là où la matière s’arrête d’être et commence à devenir quelque chose de vivant ». Hundertwasser peint en mélangeant les techniques : huile, aquarelle, laque, encre, et même feuilles d’or et d’argent. Entre 1983 et 1986, il réalise, avec l’aide des architectes Josef Krawima et Peter Pelikan, l’Hundertwasser Haus commandée pour un lot de logements sociaux. Cette création apparaît aujourd’hui comme le fleuron de son art et l’expression ultime de son univers : alignement irrégulier des fenêtres, intégration des arbres sur les balcons, lignes ondoyantes traversant les façades, bariolages colorés des fenêtres. Bousculant la monotonie de l’architecture rationaliste, l’empreinte d’Hundertwasser dans le paysage viennois va peu à peu se développer au travers de projets fondateurs dans l’histoire de l’architecture et de l’habitat évolutif.

­ ­Dates : 27 avril au 9 septembre 2012 Au Centre de la Vieille Charité 2 rue de la Charité (2e) 04 91 14 58 59 Du mardi au dimanche de 10h à 18h. Nocturne les vendredis jusqu’à 22h Fermé les lundis et jours fériés Tarifs : plein 8€ / demi 5€ Réservation auprès de l’Espaceculture tel : 04 96 11 04 61 site web : www.espaceculture.net  Pour les visites de groupes scolaires et adultes les réservations  s’effectuent au 04 91 14 59 18 En savoir plus sur « Viens ! A Marseille
En savoir plus sur l’exposition Hundertwasser
 
Source Marseille.fr

Avec le « Sans contact », Marseille conjugue le futur au présent

Ils travaillent sur le projet depuis dix-huit mois. Un projet majeur puisqu’il s’agit d’utiliser les nouvelles technologies pour faciliter la vie des Marseillais, des habitants de l’aire métropolitaine et des touristes. Ce projet, c’est une véritable révolution numérique qui se concrétisera au fil des mois grâce à un étroit partenariat entre la Ville de Marseille, la Communauté urbaine Marseille Provence Métropole,  l’Office du tourisme et des congrès de Marseille, l’AP-HM, Aix-Marseille université et le syndicat mixte des transports du département. Ce partenariat a été officiellement signé ce lundi 23 avril par Daniel Sperling, l’adjoint au maire de Marseille chargé du « plan mieux vivre ensemble » et Eugène Caselli, le président de MPM, en présence de plusieurs élus, dont Marie-Louise Lota, adjointe au maire et vice-présidente déléguée aux transports au sein de MPM.
Ce fut l’occasion pour Daniel Sperling de se féliciter de « ce projet exemplaire qui a su fédérer des acteurs majeurs autour de la Ville de Marseille et de la Communauté urbaine ». L’occasion, pour Eugène Caselli, de souligner que ce projet « témoigne de l’intérêt de faire cause commune, chacun dans sa spécialité ou son domaine de compétence, dès lors qu’il y a un progrès à la clé, un meilleur service rendu ou l’accès à de nouveaux services ». Marie-Louise Lota a, quant à elle, martelé sa conviction: « la clé de la réussite, c’est de travailler ensemble, de fédérer. Avec le Sans-contact, c’est un évidence puisque 9 intercommunalités sont impliquées au-delà de Marseille ».
 
Le sans contact, c’est quoi?
Il s’agit d’une technologie qui permet une communication en champs proches, sans aucun contact avec un mobile ou une carte bancaire nouvelle génération. Plus besoin de taper le code confidentiel ou le code PIN. Il suffit de présenter le mobile ou la carte bancaire devant le terminal adéquat.
 
Le sans contact, à quoi çà sert?
On utilise le mobile ou la carte bancaire comme une carte à puce sans contact comme mode de paiement ou billetique pour les transports, les activités sportives, culturelles ou les démarches administratives.
 
Le sans contact, pour qui?
Le « sans contact » va se déployer autour de six axes majeurs.
Les services citoyens: informations pratiques et institutionnelles, prises de rendez-vous, accès aux équipement sportifs et culturels.
Culture-tourisme: pass et billetteries des musées et des transports. Audio vidéo guides, accès aux collections numérisées, dématérialisation du pass touristique sur mobile, réservation sur mobile de l’hébergement et accès aux informations.
Commerces de proximité: liste des commerces et infos pratiques, semaines commerciales et animations, cartes de fidélité, offres de transports/stationnement gratuit ou tarif préférentiel. Paiement sans contact.
Santé: pour le public, accès aux parkings des hôpitaux, paiements des actes d’hospitalisation, maintien à domicile. Pour le personnel médical, identifier les patiens par bracelets et associer leurs résultats médicaux, optimisation logistique.
Transport-stationnement: billetterie transport et stationnement, informations déplacements…
Monde étudiant:  accès et paiement au restaurant universitaire, photocopies, réservation de livres, équipements sportifs, transports, city pass, lecture des « tags sans contact »: informations culturelles, touristiques et citoyennes.
source Marseille.fr
 

Nouveautés à l’Office de Tourisme et des Congrès
« Monument Tracker » c’est tout Marseille en une seule « appli »: un véritable guide interactif qui permet de géolocaliser les monuments autour de soi via son Smartphone. Son utilisation est simple: vous lancer l’application et dès que vous passez à proximité d’un monument, le Smartphone vibre et prévient.
Pour chaque monument, vous disposez alors d’une fiche descriptive avec photo et la possibilité de faire découvrir à votre famille, à qui vous voulez, les lieux que vous avez aimés, via Facebook, Twitter ou e-mail. Une technologie dédiée à la découverte!
Troisième nouveauté: l’ouverture d’un guichet d’accueil à la gare Saint-Charles, 7 jours sur 7, de 9 à 19 heures. Tous les conseillers en séjours seront épaulés par une équipe de saisonniers et les langues parlées sont étendues au chinois et au russe, outre l’italien l’anglais, l’espagnol ou l’allemand.
Portée par la perspective de « Marseille Provence 2013, capitale européenne de la culture », la Ville se dote ainsi de tous les outils et atouts pour être plus que jamais une destination touristique majeure en Méditerranée (plus de 4 millions de visiteurs en 2011).
Source Marseille.fr

 
« Au fil de l’eau » : le centre de la Vieille Charité propose, jusqu’au 25 mars, une sélection d’œuvres d’artistes des 17e et 18e siècles, issues des collections permanentes du musée des Beaux-Arts, du musée Cantini et du musée d’art contemporain de Marseille. Camille Corot, Paul Guigou, Adolphe Monticelli, Raoul Dufy, entre autres, y sont à (re)découvrir. « Le palais Longchamp, un monument à la gloire de l’eau » : le photographe Michel Eisenlohr expose ses clichés sur le palais Longchamp au Muséum d’histoire naturelle, jusqu’au 19 mai. Il revient sur l’arrivée de l’eau à Marseille et rend hommage à ce monument emblématique de la cité phocéenne. « Tuvalu : des vies au rythme des marées » : jusqu’au 14 avril, l’Alcazar accueille une exposition photographique de Florent Baarsch, dédiée à Tuvalu, un petit état insulaire du Pacifique, fortement menacé par le changement climatique. Pour ce photo-reportage, le photographe a gagné le 1er prix dans la catégorie « Nature et Environnement » du Grand Prix Paris Match de photo-reportage, parmi 6 000 participants. « L’Europe et l’eau » : du 9 au 17 mars, l’Alcazar propose une exposition réalisée par la Représentation régionale de la Commission européenne en France. Elle présente la façon dont l’Union européenne prend en compte la problématique de l’eau dans de nombreux domaines tels que l’environnement, le changement climatique, la recherche, l’énergie, le transport, l’agriculture ou encore l’aide au développement. « L’or bleu » : du 16 mars au 12 mai, la Maison de l’artisanat et des métiers d’art de Marseille invite le public à une exposition sur le partage de l’eau. Les créateurs Phillippa Martin et Jean-Philippe Fally, respectivement sculpteurs sur verre et métal, ont imaginé et réalisé une oeuvre d’art unique, pour rendre hommage à l’eau. « L’arrivée de l’eau, une révolution dans le terroir marseillais » : du 7 mars au 31 octobre, le Musée du terroir marseillais propose une rétrospective sur l’arrivée de l’eau dans la cité phocéenne avec la construction du Canal de Marseille. « Les territoires de l’eau, irrigation et partage de l’eau en Méditerranée » : jusqu’au 13 juillet, les Archives Bibliothèque Départementales Gaston Defferre invitent le public à une balade au fil de l’eau, à travers quatre territoires méditerranéens : la montagne, les fleuves, les deltas et les oasis. Plus d’infos… « A fleur de l’eau » : jusqu’au 30 juin, les Archives Bibliothèque Départementales Gaston Defferre accueillent une exposition photographique de Marie-Paule Nègre. Elle évoque l’eau et le rapport de l’homme avec cet élément.  Plus d’infos…
« Splash ! Une goutte d’humanité » : du 5 au 16 mars, la Station Alexandre reçoit la peintre Alix Paj pour une exposition originale intitulée. L’artiste propose une série de portraits, tranches de vie, entre peinture et dessin, autour de l’eau, élément créateur de sa production. Exposition philatélique : du 5 au 16 mars, l’agence clientèle de la Société des eaux de Marseille de La Canebière et l’association Philapostel sensibilisent le public à la préservation de l’eau. Venez découvrir une multitude de supports de courriers (timbres, télégrammes, aérogrammes, cartes postales…), vierges ou manuscrits, d’hier et d’aujourd’hui, en lien avec l’eau ! ­ ­
L’eau fait son cinéma
À l’occasion du forum, la Maison des cinématographies de la Méditerranée du château de la Buzine organise diverses projections sur le thème de l’eau. – jeudi 15 mars : « L’eau de chez nous, l’eau de chez eux », un film documentaire de Félix Vigné (2011) – mardi 20 mars : « Au fil de l’eau », conférence-lecture, poèmes et textes de Jacqueline Ghio-Gervais – vendredi 23 mars : « Jeux d’eau à la Buzine », lecture musicale interprétée par le pianiste et comédien Edouard Exerjean – vendredi 30 mars : « La fille de l’eau » de Jean Renoir accompagné de Tri-eau Jazz Les Archives Bibliothèque Départementales Gaston Defferre invite les plus jeunes à une projection de six films d’animation samedi 17 mars. Partez à la découverte de mondes aquatiques et imaginaires, où l’homme voyage aux côtés d’animaux mystérieux. Plus d’infos… Jusqu’ au 17 mars, le secrétariat international de l’eau présente à Marseille les 3e Rencontres Internationales Eau et Cinéma. ­Dans le cadre de ces rencontres, des projections publiques sont organisées les 12, 14, 15 et 16 mars, dans divers lieux culturels marseillais.  Découvrir la programmation Jusqu’au mercredi 14 mars, « L’eau, miroir de la terre » contribuera à l’animation des soirées du 6e Forum Mondial de l’eau dans la citée phocéenne. Grâce à une installation spécifique montée sur le cours d’Estienne d’Orves, un écran d’eau géant de 16 m de large sur 8 m de haut sera dressé côté cours Jean Ballard. D’une durée de 20 minutes, le spectacle événementiel sera proposé cinq fois par soirée à 19 h, 20 h, 21 h, 22 h et 23 h (sauf le dimanche). Infatigable voyageur, le photographe allemand Hans Silvester a sélectionné 200 clichés qui seront projetés, dès le jeudi 8 mars, sur le mur d’eau.
L’eau au cœur des débats
En parallèle du forum, le public est invité à réfléchir sur la question de l’eau dans le monde et à chercher des solutions. Ainsi diverses conférences sont prévues à Marseille pour réfléchir ensemble aux enjeux de l’eau sur la planète.
– « Enjeux de la primordialité de l’eau aujourd’hui dans le monde » : Alcazar, salle de conférence, samedi 10 mars à 17 h 00
– « L’eau et les hommes » : Archives Bibliothèque Départementales Gaston Defferre, samedi 17 mars
– « Les enjeux de la ressource en eau » : Observatoire de Marseille, vendredi 30 mars
–  « L’eau des comètes, moteur de leur activité » : Observatoire Astronomique de Marseille, vendredi 13 avril
À la découverte de l’eau
Enfin, de nombreuses visites sont programmées à l’occasion du forum pour faire découvrir aux Marseillais, l’histoire et le traitement de l’eau à Marseille : – Visite du plus grand centre de production d’eau potable – le 3 mars à 14 heures à Sainte-Marthe – organisée par la Société des Eaux de Marseille – Marseille au fil de l’eau , les fontaines du centre-ville circuit 1 – le 12 mars à 14 heures – organisé par l’Office du Tourisme et des Congrès – Marseille au fil de l’eau , les fontaines du centre-ville circuit 2 – le 13 mars et le 4 avril à 14 heures – organisé par l’Office du Tourisme et des Congrès – Le nouveau visage de Marseille, l’eau comme élément d’architecture contemporaine – le 14 mars à 14 heures – organisé par l’Office du Tourisme et des Congrès – L’eau à Longchamp – le 16 mars à 14 heures – organisé par l’Office du Tourisme et des Congrès
 
Des événements à ne pas manquer !
– Concert de la solidarité organisé par Radio Star et la Ville de Marseille, au Dôme, gratuit, ouvert au grand public sur inscription auprès de la radio (ouverture des portes 19 h – début 20 h)
– Carnaval de Marseille sur le thème de l’eau  : 14h30, départ Prado angle Paradis.
­source marseille.fr